Surentraînement au Crossfit : ces 6 signes qui doivent vous alerter

Le Crossfit est une pratique sportive très intensive, qui pousse souvent à aller au bout de ses limites physiques. Et souvent, c’est le corps qui nous envoie le signal que nos WOD sont trop extrêmes. Quels sont les signes d’un surentraînement au Crossfit ? Quand faut-il lâcher un peu de lest ? Que faut-il faire quand c’est le corps qui dit « stop »? Réponse dans cet article.

Douleur ou tendinite, le premier signe d’un surentraînement au Crossfit

Le premier réflexe serait de se tourner vers l’hydratation, l’alimentation, le sommeil ou encore des étirements bien ciblés. Mais si tout cela fait déjà partie de votre routine d’entraînement Crossfit, l’excès de
celui-ci peut entraîner ces douleurs qui ne disparaitront qu’après une coupure (difficile psychologiquement de l’admettre) de votre méthode d’entrainement du moment! Ne fermez pas les yeux sur ces douleurs : elles sont le premier signe d’un surentraînement au Crossfit!
Rassurez-vous, le but n’est pas de couper les WOD mais seulement d’alléger les charges ou de changer son planning d’entraînement. Automassages et repos des zones musculaires concernées sont également
à prévoir pour bien récupérer.

Sensation de fatigue constante : lâchez un peu de lest dans vos WOD

Il est possible que malgré une bonne alimentation, une bonne hydratation et un bon sommeil, vous vous sentiez toujours fatigué… Pourtant votre quotidien n’a pas changé, à la maison, en cours ou au travail, tout se passe bien… Alors c’est peut-être un signe de surentraînement au Crossfit. En effet, votre corps qui est surmené, cherche à récupérer et à se reconstruire, et fait tourner votre métabolisme. Ce qui augmente vos dépenses caloriques, mais en contre partie vous n’avez plus l’énergie pour rester actif la journée…
Un conseil, prenez vous deux jours de repos pleins par semaine afin de laisser votre corps se recharger et se ressourcer!

Trouble du sommeil : c’est peut-être un signe de surentraînements de Crossfit

À l’inverse, vous pouvez rencontrer des troubles du sommeil lors du surentraînement de Crossfit. En effet, la cause est d’origine nerveuse et plus particulièrement du système nerveux sympathique qui agit directement sur la pompe cardiaque (rythme cardiaque, pression artérielle). Le trouble du sommeil entraine la fatigue et par conséquent le risque de blessure…
Un conseil : breakez quelques jours. Aérez-vous la tête et du repos de qualité!

Difficulté dans des WOD pourtant abordables pour vous

Échec sur le time cap ? Vos barres sont loin de vos PR ? Une grosse perte de motivation? Le surentraînement peut être la cause de vos décevantes prestations de la semaine… Mais ne vous inquiétez pas, il faut parfois savoir prendre du recul et se reposer, changer son style d’entraînement pour revenir plus fort et plus en forme que jamais.
Il n’est jamais facile de savoir quand modifier son entraînement en Crossfit, quand lever le pied ou quand se reposer. Mais quand ces signes arrivent, il est presque déjà tard et c’est le moment du changement!

Les muscles hurlent de douleur : modifiez vos trainings quotidiens de Crossfit

On connait tous ces sensations. Nos quadriceps qui hurlent à chaque pas, notre dos constamment tendu, des sensations de doigts pris dans le ciment et gonflés par ces grips incessants. C’est probablement un signe de surentraînement car vous ne laissez pas le temps de récupération nécessaire à votre corps et que les charges commencent à être lourdes et contraignantes. Vous n’êtes plus dans une progression mais une régression…
Avez-vous pensé à vous reposer ou modifier vos trainings quotidiens? Il est temps d’y réfléchir et laisser à votre corps ce répit bien mérité !

Baisse de régime général : trouvez des alternatives dans vos WOD

Si votre activité quotidienne n’a pas augmenté. Si vous n’êtes pas malade et que votre alimentation est correcte, une baisse de vos performances et de votre énergie peut être liée à un surentraînement en Crossfit.
En effet, votre corps subit de lourdes contraintes et charges de travail, et le fait de toujours rester sur un même type d’entraînement ne lui permet pas de récupérer et se reconstruire. Essayez de breaker une semaine avec des charges légères, de la mobilité, de la technique. Ou encore revenir à des fondamentaux laissés de côté pour performer en haltérophilie ou augmenter en force.
Par exemple le renforcement de votre sangle abdominale ou du travail au poids du corps. Découvrez par exemple : comment travailler la mobilité avec des bandes élastiques.
Il y a tellement de bonnes façons de s’entraîner que vous trouverez, j’en suis sûr, une alternative à cette semaine de grosse fatigue !